L'histoire sur la jaquette était prometteuse : Mallory, découvre après son mariage que son mari est un démon. Elle le tue et devient chasseuse de démons et autres êtres paranormaux.
Découvrir que son mari est un démon ou sa femme une succube ; et cela seulement après le mariage ; quelle histoire classique.
Mais ce n'est qu'une fois que le générique de début est lancé que l'on sent que ça va mal tourner. En effet la région Ile-de-France est partenaire de ce film.
Le film s'ouvre sur une femme en robe de mariée qui court sur une route dans une nuit sans Lune. Elle s'appelle Malory. Elle est poursuivie par son mari, le démon que l'on nous a promi. Mais déjà là la déception est au rendez vous, au lieu de voir un grand gars musclé à la peau rouge vif, avec des cornes et une fourche, on voit un petit homme du style gentil fonctionnaire, MAIS avec des yeux rouges. Pour que l'on comprenne son côté maléfique.
Puis au bout d'une minute où on les voit marcher l'un puis l'autre, elle surgit derrière le pseudo démon avec une hache, qu'elle a trouvé on ne sait où, et décapite son mari. Du moins c'est ce qu'on en déduit car rien n'est montré à l'écran.
Immédiatement après on retrouve Mallory, les cheveux rouge sang au volant d'une voiture dont la décoration en peau d'animaux ferait pâlir d'envie un fan de tunning.
Elle n'est plus la jeune mariée, elle est la tueuse de démons. Elle est accompagnée par une dragqueen spécialiste en explosifs, une gamine muette télépathe affublée de cheveux bleus, et de l'inspecteur machin, qui est sensé les surveiller et donner un cadre légal à cette brigade du paranormal.
Je vous passe la première scène de combat, lorsque la petite troupe combat des goules qui attaquent des bonnes soeurs dans un couvent, (pour se reproduire ou les manger ; on dirait un scénario Marc Dorcel).
Ce combat ressemblait à une imitation de la série Buffy adapté par un pays du tiers monde. Du grand n'importe quoi où la spécialiste en explosifs se bat au nunchaku, et la télépathe fait se taper la tête contre les murs aux goules.
Bref un film qui n'a pas tenu ses promesses, et n'a pas tenu un quart d'heure sur mon écran...